Comment se pratiquent les contrôles d’alcoolémie et le dépistage de stupéfiants sur le bord de nos routes

Les contrôles d’alcoolémie sont effectués à l’aide d’éthylotests électroniques (réutilisables). Ils peuvent être chimiques (utilisables une seule fois, (appelés alcootests ou plus communément « ballons ») et donnent la présence d’alcool dans l’air expiré.

En cas de dépistage positif, le contrôle d’alcoolémie doit impérativement être réalisé à l’aide d’un éthylomètre (qui mesure la concentration d’alcool dans l’air expiré) ou d’une prise de sang (rare, uniquement en cas d’accident mortel, d’impossibilité de souffler ou de graves blessures, coma…). En effet, l’éthylomètre est le seul instrument de mesure du taux d’imprégnation alcoolique d’un conducteur autorisé par la loi en vue d’une procédure judiciaire car seul le taux exact détermine la nature de l’infraction (soit une contravention soit un délit).

Il faut savoir cependant que refuser un dépistage par éthylotest n’est pas une contravention mais un délit . En effet,  refuser de se soumettre aux vérifications constitue bien un délit. Mieux vaut donc souffler et espérer un taux contraventionnel.

Plus d’infos sur les contraventions et les délits

Pour ce qui est du dépistage et de la vérification de l’usage de stupéfiants,   ils peuvent être effectués à l’aide de tests urinaires (depuis 2003) ou salivaires ( depuis 2008) en bord de route. Ils permettent de détecter la consommation récente de quatre familles de drogues telles que le cannabis, la cocaïne, les opiacés et les amphétamines. En cas de dépistage positif, le conducteur fait l’objet d’un retrait immédiat du permis de conduire et d’une prise de sang qui est obligatoire. Celle-ci est effectuée par un médecin afin de confirmer la présence de ces produits dans l’organisme. Le cannabis est détectable dans les urines plusieurs semaines après sa consommation, seul un test sanguin positif indique de façon certaine que la personne contrôlée a consommé des stupéfiants dans les heures voire les jours qui précédent la prise du volant.

Il faut savoir que puisque la consommation de stupéfiants est illicite en France, de simples traces suffisent pour être condamné pour conduite après avoir fait usage de plantes ou de produits stupéfiants.

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